C’est une éternelle recherche, l’éternelle recherche du sauvage pour peut-être espérer voir le fragment d’un monde que l’homme connait si peu, un monde d’où il s’est farouchement éloigné.
Dans le regard de Loris il y a toute la passion, tout l’émerveillement d’un homme pour ces montagnes, pour ces étendues blanches, pour chaque bruit que l’aube engendre, pour chaque couleur que le couchant apporte.
Le film témoigne de la beauté des montagnes en hiver, de cette quête fragile, de la lenteur et de la patience qu’il faut mettre en œuvre pour simplement, peut-être, contempler un animal sauvage dans son élément. Nous sommes avec Loris Poussin entre le chasseur et le moine, aux frontières de la poésie.