Octave et Koji, 17 et 18 ans, ont grandi à l’ombre du Mont Blanc. Depuis trois ans, ces deux jeunes aventuriers explorent sans relâche les lignes vertigineuses du massif. Animés par une soif insatiable de liberté et de sommets, ils cherchent constamment cette aventure verticale à deux pas de la maison. Leur quête d’adrénaline et de « watts » les mène souvent sur les faces nord, en particulier celle de l’Aiguille du Midi, où ils skient la légendaire ligne Mallory.

C’est une petite montagne, loin de ressembler aux grands ogres des Alpes, trait d’union entre Jura et Mont-blanc, une île au milieu de la plaine, un bastion de liberté à deux pas de Genève, un bout de cailloux qui offre un terrain de jeu incomparable.
Nous voulions partir à la rencontre de ces témoins du Salève, de ces acteurs, qui de par leur passion de l’escalade, du parapente ou de la highline parlent de tout leur attachement à cette petite montagne, en racontent l’histoire moderne et la font vivre au quotidien.

C’est une éternelle recherche, l’éternelle recherche du sauvage pour peut-être espérer voir le fragment d’un monde que l’homme connait si peu, un monde d’où il s’est farouchement éloigné.

Dans le regard de Loris il y a toute la passion, tout l’émerveillement d’un homme pour ces montagnes, pour ces étendues blanches, pour chaque bruit que l’aube engendre, pour chaque couleur que le couchant apporte.

Le film témoigne de la beauté des montagnes en hiver, de cette quête fragile, de la lenteur et de la patience qu’il faut mettre en œuvre pour simplement, peut-être, contempler un animal sauvage dans son élément. Nous sommes avec Loris Poussin entre le chasseur et le moine, aux frontières de la poésie.

Skatepark de St-Pierre.
Essai pour un futur film documentaire sur le skate